Quels niveaux d’étude avez-vous ? De quelle origine êtes-vous? De quelle catégorie sociale faites-vous partie? Quelle est la couleur de vos cheveux, de vos yeux, etc. ? Quel style vestimentaire portez-vous ? Beaucoup de questions de la vie sociale font référence à l’apparence, à l’éducation scolaire et à la situation sociale d’une personne, mettant en avant plutôt les inégalités que les égalités. Ci-dessous, une pensée autour de ce mot. Ici & maintenant, une voie de réflexion sur ces mots, sur la vie, sur soi* ☀️
Égalité versus Équité..
L’égalité est une notion qui fait référence au fait de donner exactement la même chose à deux personnes. Hors, socialement et physiquement, nous ne naissons pas égaux et nous ne sommes pas égaux aux autres tout au cours de notre vie. C’est pourquoi, il me semble que le mot équité est plus approprié, quand nous parlons de la société et de donner les mêmes chances à tout le monde. L’équité fait référence au fait de ne léser personne, d’apporter une aide juste à chaque personne selon ses besoins. Dans une situation similaire, l’égalité serait de donner la même ressource à tous peu importe d’où partent toutes ces personnes, l’équité serait de partager l’ensemble des ressources disponibles selon les besoins et les caractéristiques de toutes les personnes sans léser aucune d’entres elles, comme le suggère l’image ci-dessous :

Être à la marge, et alors ?
Cependant, la notion d’égalité reprend tout son sens, quand nous faisons abstraction de la société dans laquelle nous vivons et que nous revenons à notre simple statut d’homme. Alors là, à mon sens, tous les hommes sont égaux, et je dirais tous les êtres vivants (animaux, plantes, etc.) sont égaux. Nous avons tous une raison d’être sur cette planète et nous avons tous un rôle à jouer. Et surtout, nous sommes tous interconnectés, nous avons besoin des autres espèces pour vivre. Du côté des hommes, l’histoire à créer des communautés, des frontières, des pays plus ou moins développés, etc. mais au fond le fait de venir d’un endroit ou d’un autre ne nous donne pas plus de pouvoir, d’importance et de valeur qu’un autre. La planète est notre habitat à tous, chaque être que nous sommes est à la fois différent et une pierre de l’édifice.
A mon sens, nous sommes égaux aux autres, pas inférieurs ou supérieurs, et nous sommes aussi égaux à nous-mêmes, à notre chemin de vie. En partant de ce principe, il me semble intéressant de remettre en perspective le système vertical dans lequel nous évoluons, où la hiérarchie des personnes, la recherche de pouvoir, la quête de célébrité, etc. sont établis, et d’essayer de penser le monde autrement de manière plus horizontale, en mettant tout le monde sur la même ligne, en oubliant l’importance sociale d’une personne et en considérant tout le monde (même les enfants) à valeur égale. Imaginez en face de vous, quatre personnes : une personne célèbre, une personne de pouvoir, un enfant et une personne différente de vous physiquement, donneriez-vous naturellement la même attention à chacune de ces personnes ? Et, donneriez-vous la même attention à vous-même, vos intuitions, vos signaux intérieurs ?
Oui, je suis ouverte d’esprit !
Beaucoup de personnes sont mises à la marge, en dehors des rangs, non pas les mêmes opportunités sociales que d’autres à cause de leurs apparences (couleurs, poids, styles vestimentaires, etc.), de leurs conditions sociales ou encore de leurs idéaux. Pour être accepté, accueilli et comblé notre besoin de reconnaissance nous allons souvent nous laisser influencer par les jugements, les croyances culturelles et les idées inculqués par nos familles, nos écoles et nos milieux sociaux. Sortir de ces préjugés, de ces clichés et de ces peurs est une porte vers l’ouverture, la libération et l’inconditionnel. N’hésitez pas à regarder au-delà de la simple apparence d’une personne, à ne pas juger l’autre par rapport à ses propos et à s’ouvrir à d’autres idées, d’autres modes de vies que le vôtre. Chaque vie, chaque choix, chaque personne est unique et a ses raisons de faire telle ou telle chose ou d’être comme çi ou comme ça. Derrière l’autre en face de vous se cache un coeur, une âme, un corps qui évolue avec ses dogmes et ses blessures, comme il peut. Trois clés lumineuses pour s’ouvrir à l’être inconditionnel que nous sommes :
Quelle est votre degré de confiance en vous ? Quelles sont les jugements qu’émettent les autres sur vous qui vous blessent profondément (colère, tristesse, etc.) ? Quand je suis confronté aux idéaux des autres, qu’ils me blessent, je prends du recul et j’essaye de comprendre que leurs jugements ne sont que leurs vérités. Je ne change pas pour les autres, je reste moi-même et je prends confiance en moi. Quand je croise sur mon chemin des personnes qui croient simplement en moi pour ce que je suis, je reprends aussitôt confiance et me donne l’envie de croire en moi-même. Je reste inadaptés, je ne m’adapte pas à ce que veulent les autres de moi, je crois en moi et je prends des risques pour vivre ma propre vie.
Quels sont les dogmes, les croyances et jugements qui sont présents en vous ? Quand je suis confronté à une situation, où j’émets une critique sur les autres, où j’essaye d’imposer une vision des choses, où j’invoque des idées préconçues, des préjugés pour justifier des actes ou rejeter des situations, je prends un temps de pause. Pendant ce temps de pause, j’examine cette situation et j’essaye de comprendre d’où ça vient, si c’est justifié et comment passer au-delà.
Quelles sont les conditions pour que vous soyez attentifs aux autres ? J’ouvre ma porte aux autres, je les écoute activement, avec bienveillance et en mettant de coté mes émotions. Je ne réagis pas à leurs propos, mais j’agis en conséquence, j’adapte mes propos tout en restant moi-même. J’essaye de comprendre la pensée de l’autre, de poser des questions pour éviter les non-dits et de ne pas imposer ma présence, mon opinion pour aller vers un échange d’égal à égal sans pouvoir, sans rancoeur et sans faux-semblants.
Soyons ouverts, soyons bienveillant, soyons juste !